La société Confection du Coglais, en Ille-et-Vilaine, est le premier façonnier de maillots de bains Eres. Depuis deux ans, elle compte aussi avec le Slip français. Et bientôt, avec Hermès.
C’est un atelier familial perdu au nord de l’Ille-et-Vilaine, à la Selle-en-Coglès (600 habitants). Son nom ? Confection du Coglais. Son patron ? Un jeune homme de 25 ans, Matthieu Coquelin. À la tête d’une entreprise de 46 salariés, il a engrangé, en 2013, un chiffre d’affaires de plus d’1,4 million d’euros.
L’entreprise de confection de maillots de bains pour femmes, qui produit aussi pour le Slip français (slips en lycras et maillots de bains) et Hamac (couches lavables nouvelle génération), est le premier façonnier maillots de bain de la marque Eres au monde.
Le lycra, matière phare
Si l’entreprise affiche un visage radieux, elle se relève tout juste d’une crise majeure, à laquelle André Coquelin, son fondateur, décédé en 2012, avait heureusement préparé son fils, en laissant une entreprise aux reins solides : « 2010, 2011, 2012 ont été trois années de consolidation de l’activité. 2009 a été difficile : nous avons connu le chômage technique, après la baisse de commandes de plusieurs clients ».
Mais à quelque chose près malheur est bon. Car, dans cette période d’incertitudes, le patron a fait le choix de se diversifier. Des diverses collaborations alors engagées, ont émergé, sur le long terme, deux gros clients : le Slip français et les couches lavables Hamac.
Quel rapport entre ces grands noms de la mode (Eres, précédemment Louis Vuitton…) et ces nouveaux marchés ? Réponse : le lycra, la matière phare de Confection du Coglais.
Slip français
Pour le Slip français, il a été associé à l’utilisation d’une « vieille machine que nous avons retravaillée pour produire les trois bandes bleues, blanches et rouges, caractéristiques. » Le nombre de pièces réalisées pour la marque a été multiplié par quatre en deux ans, passant de 500 à plus de 2 000 aujourd’hui. Le Slip français compte aujourd’hui pour 15 % dans le chiffre d’affaires de l’entreprise.
Quant aux couches lavables Hamac, un « concept novateur », elles sont « esthétiques, écologiques et économiques » et surtout, elles sèchent très vite.
Si Matthieu Coquelin a accepté de s’engager sur ces deux nouveaux marchés, c’est aussi grâce au credo de son père : « Respecter l’humain et fonctionner au feeling », poursuit le jeune patron, qui travaille actuellement avec huit clients. « Pas besoin de plus, nous privilégions l’assimilation de ceux avec lesquels nous travaillons, avant d’en chercher d’autres ».
Visite des ateliers
Une fois ces perles rares trouvées, elles sont choyées : régulièrement, des visites des ateliers sont organisées pour les clients.
Un rendez-vous dont les grands noms du luxe sont friands. Hermès devrait bientôt rejoindre leurs rangs : « Il s’agit d’une toute jeune collaboration. Les maillots ne sont pas encore en production. Mais la société est d’accord pour lancer un produit avec nous. »
Reste que le succès n’empêche pas les questionnements : dans cette phase de croissance, pour répondre à davantage de demandes de clients, l’entreprise est tentée d’augmenter le nombre de ses employés. Or, son effectif vient de se stabiliser en dessous des 50 et franchir ce cap serait coûteux.
La décision sera prise d’ici à la fin de l’année. À ce moment-là, 120 000 pièces devraient être sorties des machines à coudre et les nouveaux maillots de bain, pour Hermès, commercialisés.
C’est un atelier familial perdu au nord de l’Ille-et-Vilaine, à la Selle-en-Coglès (600 habitants). Son nom ? Confection du Coglais. Son patron ? Un jeune homme de 25 ans, Matthieu Coquelin. À la tête d’une entreprise de 46 salariés, il a engrangé, en 2013, un chiffre d’affaires de plus d’1,4 million d’euros.
L’entreprise de confection de maillots de bains pour femmes, qui produit aussi pour le Slip français (slips en lycras et maillots de bains) et Hamac (couches lavables nouvelle génération), est le premier façonnier maillots de bain de la marque Eres au monde.
Le lycra, matière phare
Si l’entreprise affiche un visage radieux, elle se relève tout juste d’une crise majeure, à laquelle André Coquelin, son fondateur, décédé en 2012, avait heureusement préparé son fils, en laissant une entreprise aux reins solides : « 2010, 2011, 2012 ont été trois années de consolidation de l’activité. 2009 a été difficile : nous avons connu le chômage technique, après la baisse de commandes de plusieurs clients ».
Mais à quelque chose près malheur est bon. Car, dans cette période d’incertitudes, le patron a fait le choix de se diversifier. Des diverses collaborations alors engagées, ont émergé, sur le long terme, deux gros clients : le Slip français et les couches lavables Hamac.
Quel rapport entre ces grands noms de la mode (Eres, précédemment Louis Vuitton…) et ces nouveaux marchés ? Réponse : le lycra, la matière phare de Confection du Coglais.
Slip français
Pour le Slip français, il a été associé à l’utilisation d’une « vieille machine que nous avons retravaillée pour produire les trois bandes bleues, blanches et rouges, caractéristiques. » Le nombre de pièces réalisées pour la marque a été multiplié par quatre en deux ans, passant de 500 à plus de 2 000 aujourd’hui. Le Slip français compte aujourd’hui pour 15 % dans le chiffre d’affaires de l’entreprise.
Quant aux couches lavables Hamac, un « concept novateur », elles sont « esthétiques, écologiques et économiques » et surtout, elles sèchent très vite.
Si Matthieu Coquelin a accepté de s’engager sur ces deux nouveaux marchés, c’est aussi grâce au credo de son père : « Respecter l’humain et fonctionner au feeling », poursuit le jeune patron, qui travaille actuellement avec huit clients. « Pas besoin de plus, nous privilégions l’assimilation de ceux avec lesquels nous travaillons, avant d’en chercher d’autres ».
Visite des ateliers
Une fois ces perles rares trouvées, elles sont choyées : régulièrement, des visites des ateliers sont organisées pour les clients.
Un rendez-vous dont les grands noms du luxe sont friands. Hermès devrait bientôt rejoindre leurs rangs : « Il s’agit d’une toute jeune collaboration. Les maillots ne sont pas encore en production. Mais la société est d’accord pour lancer un produit avec nous. »
Reste que le succès n’empêche pas les questionnements : dans cette phase de croissance, pour répondre à davantage de demandes de clients, l’entreprise est tentée d’augmenter le nombre de ses employés. Or, son effectif vient de se stabiliser en dessous des 50 et franchir ce cap serait coûteux.
La décision sera prise d’ici à la fin de l’année. À ce moment-là, 120 000 pièces devraient être sorties des machines à coudre et les nouveaux maillots de bain, pour Hermès, commercialisés.